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Soins palliatifs et accompagnement fin de vie

 

Notre service de SMR possède un lit identifié soins palliatifs mais les services d'EHPAD peuvent également être concernés par les soins palliatifs et la fin de vie.

 

Objectifs des soins palliatifs

L’objectif des soins palliatifs est de préserver la qualité de vie des patients et de leur famille face aux symptômes et aux conséquences d’une maladie grave et potentiellement mortelle.

Ils permettent de soulager les douleurs physiques et tous les autres symptômes gênants (nausées, difficultés respiratoires, dénutrition…). Ils prennent également en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle de la personne malade et de sa famille.

La démarche des soins palliatifs vise ainsi à sauvegarder la dignité de la personne et à éviter les traitements et examens médicaux déraisonnables. Il ne s'agit pas forcément d'une situation de fin de vie. Une personne peut être prise en charge en soins palliatifs pendant plusieurs mois.

 

Patients concernés et décision du passage en soins palliatifs

La loi du 9 juin 1999 officialise le droit aux soins palliatifs : «Toute personne malade dont l’état le requiert a le droit d’accéder à des soins palliatifs et à un accompagnement». Ainsi, tous les services de l'établissement peuvent être amenés à organiser des soins palliatifs pour des patients ou résidents. La décision de passage en soins palliatifs est une décision pluridisciplinaire.

Chaque année, l'établissement organise des formations sur la prise en charge des soins palliatifs et l'accompagnement de fin de vie. Toutefois, dans certaines situations médicales ou sociales complexes, les professionnels de santé qui suivent la personne malade peuvent avoir besoin de faire appel à des structures ou à des dispositifs spécialisés en soins palliatifs.

L'établissement peut ainsi faire appel à l'équipe mobile de soins palliatifs du CHIC Alençon-Mamers, avec qui une convention a été signée.

 

Soutien des proches

L’accompagnement de la famille et de l’entourage du malade fait aussi partie des soins palliatifs. Les proches ont besoin d’être soutenus dans leur douleur, qu’elle soit d’ordre affectif, psychologique, spirituel ou autre.

Les équipes soignantes, les associations de bénévoles d’accompagnement, les associations de malades par l’intermédiaire de personnes spécifiquement formées, sont présentes pour répondre à ces besoins.

L’établissement propose également aux familles un soutien logistique :

  • Une chambre des familles est à disposition pour l’entourage des patients

  • Les horaires de visite sont libres et l’entourage peut séjourner dans la chambre du malade à la demande (fauteuils spécifiques)

  • L’entourage peut participer à la prise en charge du malade, s’il le souhaite.

  

Loi LEONETTI

La loi Leonetti a vu le jour suite à l’affaire Humbert en 2003 et a été adoptée le 22 avril 2005. Elle a été complétée par la loi Leonetti-Clayes du 02 février 2016 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie.

Ces deux lois constituent une protection juridique dans les procédures de Limitation des Thérapeutiques Actives (LTA). Les principes fondateurs sont :

  • Le refus de l’obstination déraisonnable
  • Le droit au refus de soins exprimé par le patient
  • Le droit à l’apaisement de la souffrance

 

La nouvelle loi LEONETTI introduit également le  droit à une sédation profonde et continue jusqu’au décès.

Elle a pour objectif d’éviter la souffrance du patient et l’obstination déraisonnable. La loi prévoit la possibilité de mise en œuvre d’une sédation profonde et continue provoquant une altération de la conscience maintenue jusqu'au décès. Elle doit être associée à une analgésie et à l'arrêt de l'ensemble des traitements de maintien en vie.

Cette sédation ne peut intervenir qu’à la demande du patient et dans deux hypothèses :

  • La première hypothèse concerne le patient atteint d'une affection grave et incurable, dont le pronostic vital est engagé à court terme, et qui présente une souffrance réfractaire aux traitements.

  • La seconde hypothèse vise le patient atteint d’une affection grave et incurable qui demande l’arrêt d’un traitement qui engage son pronostic vital à court terme et est susceptible d'entraîner une souffrance insupportable.

Concernant le patient hors d'état d'exprimer sa volonté, la loi nouvelle autorise le médecin à mettre en œuvre la sédation profonde afin d’éviter toute souffrance lorsqu’au titre du refus de l’obstination déraisonnable, il décide d’interrompre les traitements de maintien en vie. Cette décision de sédation profonde est prise à l’issue d’une procédure collégiale de l’équipe soignante. Elle est inscrite au dossier médical du patient.

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